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Dorade coryphène océan indien

création : BZH GYOTAKU  - ST DENIS (97400)

Dorade coryphène océan indien

création : BZH GYOTAKU  - ST DENIS (97400)
Dimensions : L : 0.65 m, H : 0.35 m
Poids : 0.20 kg
Matière Coton, Tissus végétale
Style Japonais, Ethnique, Artisanal

Gyotaku empreinte directe d'une tète de dorade coryphène de l'océan indien, pêchée à l'île de La Réunion.

Œuvre unique, vendue sans encadrement.

Frais de port offerts en décembre.

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Description

Le Gyotaku, c'est si étrange, si compliqué.
Ce n'est pas un dessin, c'est une empreinte. C'est, précisément, le "développement" du poisson : Gyo - taku. 
Il paraît que ce sont les pêcheurs qui ont inventé cela. Pour garder la mémoire de leurs plus belles prises. On voit que, là où nous autres Occidentaux ne penserions qu'à empailler, les Japonais, dont les songes sont faits de papier et de soie, pensent d'abord à imprimer.

La technique du Gyotaku est délicate et très rare.
On nettoie, tout d'abord, au vinaigre ou au sel, le poisson fraîchement pêché, puis on le sèche et on le prépare, pour que toute sa peau se tende comme un buvard. Ensuite on le trempe dans l'encre. Puis on le fait lentement rouler, écaille après écaille, nageoire après nageoire, jusqu'aux ouïes et aux barbes, sur le papier ou sur la soie. Et l'ombre de la vie descend avec l'encre noire sur le fond clair du support.

Il ne reste plus qu'à ajouter au pinceau le rond de l'œil. Car l'œil, qui ne sait pas reproduire la vie, mais seulement la réfléchir, ne retient pas l'encre et ne peut s'imprimer.

Le Gyotaku, c'est donc le comble du réalisme, puisque c'est le corps même de l'objet, dans tout ce qu'il a de concret, qui fabrique, ou plutôt développe l'image. Et c'est en même temps la plus extrême stylisation du réel, une très pure abstraction, puisque l'image obtenue n'est qu'une silhouette, ou plutôt une succession de contours tracés dans l'encre.

C'est la plus authentique des images - et la plus fausse à la fois, puisqu'il y manque l'œil.
La plus vivante des reproductions - et la plus morte aussi, puisque seul un cadavre peut être ainsi traité.
La première des photographies - et la plus incomplète, puisque de ce développement par essence incomplet ne subsiste jamais que le négatif.

Le Gyotaku, humble effort des pêcheurs pour retenir dans un dernier filet d'encre le poisson fugitif qu'ils ont arraché à l'eau mouvante, nous pose, en somme, dans tous ses termes, la question insoluble de l'art - de tout art, fût-il celui des plus grands maîtres : comment pouvons-nous retenir, sans la changer aussitôt en trace imparfaite et périssable, l'image de ce monde où tout n'est que trace et reflet qui passe ?

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